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La France a mené une frappe aérienne contre un camp de l'EI en Syrie

"Des Rafale français ont délivré des bombes sur ce camp d'entraînement et les objectifs ont été atteints", a précisé Jean-Yves Le Drian. [AP/ECPAD]
La France a mené une frappe aérienne contre un camp de l'EI en Syrie / Le 12h30 / 2 min. / le 9 octobre 2015
L'armée française a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle frappe contre un camp d'entraînement du groupe Etat islamique, à Raqqa, a annoncé vendredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"La France a frappé Daech en Syrie cette nuit à Raqqa", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur Europe 1, en évoquant le groupe Etat islamique. "Ce n'est pas la première fois, ce n'est pas la dernière fois".

"Des Rafale français ont délivré des bombes sur ce camp d'entraînement et les objectifs ont été atteints", a-t-il ajouté.

"Nous avons frappé parce que nous savons qu'il y a en Syrie, en particulier dans les environs de Raqqa, des centres d'entraînement de combattants étrangers dont la mission n'est pas d'aller combattre pour Daesh sur le Levant mais de venir en France, en Europe, pour mener des attentats".

reuters/vkiss

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"Les frappes russes ne visent pas l'EI"

La quasi-totalité des bombardements russes en Syrie ne visent pas à frapper le groupe djihadiste Etat islamique mais à protéger le président syrien Bachar al-Assad, a dénoncé vendredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

"Les actions militaires russes depuis une dizaine de jours ne visent pas Daech, elles visent en priorité (à préserver) la sécurité de Bachar al-Assad", a déclaré le ministre sur la radio Europe 1, estimant à "80-90%" la proportion des frappes russes consacrée à ce second objectif.

Les djihadistes se rapprochent d'Alep

Le groupe EI s'est rapproché vendredi à l'aube de la métropole d'Alep après avoir chassé les rebelles d'une série de positions au nord de la deuxième ville de Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

"Des dizaines de combattants des deux bords ont été tués", selon l'ONG, qui a ajouté qu'il s'agit de la "plus grande avancée" de l'EI vers l'ex-capitale économique du pays.