Un policier a été sérieusement blessé, deux autres plus légèrement, dans l'attaque de samedi après-midi, a dit la police. Leur agresseur, décrit comme un "terroriste arabe" par Tel Aviv, est le deuxième à être abattu dans la journée à la suite d'une attaque à l'arme blanche.
Dans la matinée, un adolescent palestinien de 16 ans a été tué par la police après avoir agressé deux civils israéliens à l'arme blanche près de la vieille ville, annonce la police israélienne. En onze jours, quatre Israéliens et 17 Palestiniens ont perdu la vie dans ce nouveau cycle de violences.
Par ailleurs, dans la nuit de vendredi à samedi, un Palestinien âgé de 25 ans a été tué dans le camp de réfugiés de Shuafat. Les forces israéliennes ont assuré avoir répliqué à des jets de pierres, de cocktails Molotov et d'explosifs. Dans un communiqué, le Hamas, groupe islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a précisé qu'il était l'un de ses membres.
Les troubles gagnent Gaza
Après Jérusalem-Est, la Cisjordanie et des villes israéliennes, les violences ont gagné vendredi la bande de Gaza. Tôt samedi matin, un Palestinien a succombé avoir été touché par des tirs israéliens lors de heurts près de la frontière séparant Gaza d'Israël, selon les services de secours de l'enclave.
Le jeune homme de 22 ans est le troisième à avoir été tué lorsque les soldats israéliens de l'autre côté de la barrière enfermant le territoire ont répliqué à des jets de pierres de jeunes Gazaouis, à l'est de la ville de Khan Younès (sud). Quatre autres jeunes Palestiniens ont succombé vendredi dans les mêmes circonstances près de la clôture de sécurité.
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agences/ptur
L'esplanade des Mosquées à l'origine des tensions
La colère palestinienne trouve son origine dans la crainte que des visites régulièrement organisées par des groupes juifs, y compris par des élus, sur l'esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem, finissent par remettre en cause le statut de l'endroit.
Lieu saint de l'islam et du judaïsme, le site est administré par les autorités religieuses jordaniennes. Les juifs, qui l'appellent Mont du Temple, peuvent s'y rendre mais n'ont pas le droit d'y prier, ce que certains contestent.