![Les survivants et les familles des victimes du bombardement de l'hôpital de Kunduz seront indemnisés. [AFP PHOTO - Wakil Kohsar]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/uwi8k-27824557.image?w=1280&h=720 "Les survivants et les familles des victimes du bombardement de l'hôpital de Kunduz seront indemnisés. [AFP PHOTO - Wakil Kohsar]")
Les Etats-Unis vont indemniser les victimes des frappes à Kunduz
Les victimes du bombardement américain de l'hôpital de Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz, en Afghanistan, seront indemnisées. Le Pentagone s'engage aussi à financer les réparations du site.
"Une des mesures que le département (de la Défense) peut prendre est de verser des indemnités aux civils blessés et aux familles des civils tués dans ces opérations militaires américaines", a précisé le porte-parole du ministère.
L'armée américaine "va travailler avec ceux qui ont été touchés pour déterminer les paiements appropriés" et fera si besoin appel au Congrès. Elle financera en outre les réparations de l'hôpital.
>> Lire : Obama présente ses excuses à MSF après le bombardement de Kunduz
Des patients manquent à l'appel
MSF a retiré la totalité de son personnel de l'établissement au lendemain de la frappe, qui a été menée samedi dernier à la demande de l'armée afghane et qui a tué au moins 12 employés et 10 patients.
Mais le bilan pourrait s'alourdir selon l'organisation, car neuf patients manquent à l'appel et l'organisation humanitaire reste sans nouvelles de 24 de ses employés.
ats/jvia
Publié
Enquête indépendante demandée
Le président américain Barack Obama s'était déjà excusé mercredi auprès de la présidente internationale de Médecins sans frontières, Joanne Liu.
L'organisation demande toutefois une enquête internationale indépendante sur ce bombardement, assurant ne pas faire confiance à celle menée par le Pentagone sur cette tragédie, qu'elle qualifie de "crime de guerre".
Convoi de l'Otan visé à Kaboul
Un kamikaze taliban s'est fait exploser au passage d'un convoi de l'Otan dimanche à une heure de pointe à Kaboul, signe de l'instabilité persistante en Afghanistan, deux semaines après la prise spectaculaire de Kunduz. On ignore dans l'immédiat le bilan de cette déflagration dans le centre-ville.
Les talibans ont revendiqué l'attentat, par la voix d'un porte-parole.