Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n'ont plus donné de nouveaux chiffres, alors que le nombre des morts a quasiment doublé selon des gouvernements et des commissions nationales du pèlerinage.
De plus, des centaines de pèlerins sont toujours portés disparus depuis cette bousculade, qui a eu lieu lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina.
Plus de 1400 morts en 1990
La précédente catastrophe la plus grave au pèlerinage remonte au 2 juillet 1990 quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.
Ryad n'a toujours pas fourni de décompte par nationalité des victimes.
afp/mac
L'Iran particulièrement touché
L'Iran, pays recensant le plus de décès lors de cette catastrophe (464 morts selon des sources iraniennes), avait exigé des autorités saoudiennes qu'elles présentent leurs excuses "à la communauté islamique et aux familles endeuillées", qu'elles "acceptent leur responsabilité dans ce terrible accident" et qu'elles "remplissent leurs obligations".
Suivent l'Egypte, qui a compté 177 morts, l'Indonésie (120 morts), l'Inde (101), le Nigeria (99) et le Pakistan (87).