Les députés ont voté en faveur de la mise en oeuvre de l'accord prévoyant une levée des sanctions internationales imposées à l'Iran en échange de son engagement à ne pas se doter de l'arme atomique et à réduire son programme nucléaire civil.
Ce vote met fin à un débat souvent houleux entre les partisans de l'accord et ses opposants conservateurs, pourtant majoritaires au Parlement, qui le considéraient plus favorable aux grandes puissances qu'à leur propre pays.
Douze ans de contentieux
Mais les députés ont dû tenir compte du feu vert donné au texte par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur tous les grands dossiers du pays, mais avait souhaité que le Parlement se prononce.
Le compromis négocié pendant dix-huit mois entre Téhéran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) a mis fin à douze ans de contentieux sur ce dossier. Plus rien ne s'oppose désormais à son application par toutes les parties signataires.
agences/fisf