Dans un rapport présenté mardi à Rome, la FAO affirme que les programmes de protection sociale "réduisent la pauvreté et l'insécurité alimentaire", à condition toutefois d'être ciblés avec soin.
Cibler les femmes
L'organisation onusienne recommande un plus grand recours à la protection sociale, sous la forme d'aide sociale, d'assurance sociale ou de programmes visant le marché du travail.
Ceux visant les femmes "ont un impact plus fort en matière de sécurité alimentaire et de nutrition". Un décalage qui tient au fait que "les femmes et les hommes ne font pas le même usage des aides". La malnutrition maternelle et infantile est un facteur de perpétuation de la pauvreté de génération en génération, selon le rapport.
Toutefois, la FAO prévient que la protection sociale en soi n'est pas suffisante pour extraire les personnes de la pauvreté. Il faut des programmes coordonnés avec l'agriculture afin d'aider concrètement les ménages pauvres.
afp/ypf
Résultats concrets
Environ 795 millions de personnes continuent à souffrir de la faim dans le monde et près d'un milliard de personnes vivent en situation d'extrême pauvreté, pour la plupart dans les zones rurales, souligne la FAO dans ce rapport annuel.
Ces programmes sociaux ont rencontré un grand succès au Brésil, en Ethiopie et en Inde. En 2013, selon la FAO, ce type d'aides a permis à 150 millions de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour d'échapper à la pauvreté extrême.