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Nouvelle attaque à l'arme blanche contre des Israéliens à Jérusalem

La police israélienne, sécurisant le lieu d'une attaque à l'arme blanche à Jérusalem mercredi [AP Photo/Dusan Vranic]
La police israélienne, sécurisant le lieu d'une attaque à l'arme blanche à Jérusalem mercredi - [AP Photo/Dusan Vranic]
Une nouvelle attaque à l'arme blanche a blessé une personne mercredi à Jérusalem, où la police a installé des check-points pour tenter d'endiguer la vague de violence de ces derniers jours.

Un homme a poignardé et blessé une femme près de la gare routière à Jérusalem-Ouest mercredi dans une nouvelle attaque à l'arme blanche contre des Israéliens. L'homme, un "terroriste arabe" selon la police, a été tué par des policiers.

Plus tôt dans la journée, un Palestinien a tenté de poignarder un policier israélien à l'entrée de la vieille ville de Jérusalem. Il a été abattu également.

Des check-points autour de Jérusalem-Est

Par ailleurs, Israël a commencé mercredi à installer des postes de contrôle autour des quartiers arabes de Jérusalem-Est. La plupart des auteurs des attaques récentes contre des Israéliens sont issus de cette partie palestinienne de la ville.

Cette décision est accompagnée de plusieurs autres mesures, ont annoncé deux ministres israéliens: les règles de port d'armes vont être assouplies, les corps des auteurs d'attentats ne seront plus restitués à leur famille et 19 Palestiniens vont être déchus de leur titre de résidence à Jérusalem-Est.

agences/apyt

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Mahmoud Abbas pour une "résistance pacifique"

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mercredi soir soutenir "une résistance populaire pacifique" face à l'occupation israélienne. Il fait cette déclaration dans le cadre d'un discours enregistré et diffusé sur la télévision officielle. Il s'agit de sa première allocution aux Palestiniens depuis le début des dernières violences.

Mais à aucun moment de ce discours, Mahmoud Abbas, grand artisan des Accords d'Oslo sur l'autonomie signés en 1993 avec les Israéliens, n'a évoqué les négociations de paix. Il a une nouvelle fois assuré refuser d'être "l'otage d'accords qu'Israël ne respecte pas". Le dirigeant palestinien a récemment dit à l'ONU qu'il pourrait ne plus se sentir lié par les accords signés depuis 20 ans.