Les services de renseignement extérieurs allemands, le BND, avaient été accusés d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.
Or, jeudi, la radio publique RBB et l'édition en ligne de l'hebdomadaire Der Spiegel affirment que le BND auraient également espionné, cette fois de son propre chef, plusieurs ambassades et administrations "de pays européens et alliés", notamment la France et les Etats-Unis, sans que cela ne figure dans ses attributions.
Sélecteurs
Le BND, qui aurait utilisé des "sélecteurs" (mots clés, noms, numéros de téléphone ou de cartes de crédit...) qui lui avaient été fournis par la NSA, aurait également employé ses propres "sélecteurs", affirment les deux médias. La pratique aurait duré plusieurs années, avant de prendre fin "à l'automne 2013".
afp/pym