Ces interpellations viennent s'ajouter à celles de deux personnes, présentées comme proches de la rébellion kurde, qui ont échangé sur Twitter des informations sur un attentat quelques heures avant la double explosion d'Ankara.
Les arrestations visent l'entourage des deux kamikazes présumés à l'origine de l'attaque mais aussi celui de ces deux personnes arrêtées mercredi.
Similitudes
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu avait annoncé lundi que l'EI était le "suspect numéro 1" de l'attentat d'Ankara. Mais il n'a pas exclu catégoriquement une implication du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont les combattants ont repris les combats contre les forces de sécurité turques depuis fin juillet.
L'hypothèse de l'implication du PKK est balayée par la plupart des experts. Ils jugent peu vraisemblables que le mouvement kurde ait visé des partisans de sa cause et relèvent des similitudes avec l'attentat commis le 20 juillet à Suruç,attribué par Ankara aux djihadistes.
afp/pym