![Candidate indépendante mais soutenue par les conservateurs d'Angela Merkel, Henriette Reker a été attaquée alors qu'elle faisait campagne sur un marché. [DPA / FEDERICO GAMBARINI GERMANY OUT]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/7xjpve-27829187.image?w=1280&h=720 "Candidate indépendante mais soutenue par les conservateurs d'Angela Merkel, Henriette Reker a été attaquée alors qu'elle faisait campagne sur un marché. [DPA / FEDERICO GAMBARINI GERMANY OUT]")
Une politicienne proche du parti d'Angela Merkel blessée au couteau
Une candidate à la mairie de Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, a été poignardée samedi sur un marché où elle faisait campagne. Il s'agirait d'un "acte politique", selon la police.
Henriette Reker, prétendante sérieuse aux élections municipales de dimanche, a été grièvement blessée au cou par un homme de 44 ans.
Elle était responsable de la prise en charge des réfugiés à la mairie de Cologne, a expliqué le directeur de la police de Rhénanie du nord-Westphalie. "Dans ce contexte, l'accent est mis sur un acte politique", a-t-il ajouté. Son état est stable, a-t-il également indiqué.
"Une motivation raciste"
Quatre autre personnes ont été blessées dans cet incident, dont une grièvement. L'agresseur a dit qu'il avait commis cet acte "avec une motivation raciste", a affirmé un responsable de la police. Henriette Reker est une candidate indépendante mais elle est soutenue par les conservateurs d'Angela Merkel. Or, la politique d'ouverture aux réfugiés de la chancelière suscite de vives critiques en Allemagne.
Des responsables politiques régionaux et des habitants de Cologne ont formé une chaîne humaine samedi soir devant l'hôtel de Ville en signe de solidarité.
afp/apyt
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Réactions scandalisées à Berlin
La chancelière allemande Angela Merkel "a exprimé sa stupeur" samedi après la grave agression dont a été victime une candidate à la mairie de Cologne, active dans l'aide aux réfugiés, poignardée par un homme aux motivations racistes. Elle a également condamné cet acte, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la chancellerie.
De son côté le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, s'est également déclaré "profondément choqué" par cette attaque "effroyable et lâche".