Les enquêteurs se sont également rendus dans des locaux de Volkswagen à Roissy, dans la banlieue nord de Paris. De la documentation et du matériel informatique ont été saisis.
Comme dans d'autres pays, la justice française a lancé début octobre une enquête, ouverte pour "tromperie aggravée", sur le scandale Volkswagen, accusé d'avoir installé sur ses moteurs diesel un logiciel destiné à fausser les tests antipollution afin de faire passer ses voitures pour plus vertes qu'elles ne sont. Près d'un million de ces dernières ont été vendues en France.
La ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal dénonce "une forme de vol du contribuable et de l'Etat", puisque les véhicules réputés propres bénéficient de primes et de bonus.
D'autres perquisitions en Europe
Volkswagen a été perquisitionné en Italie cette semaine, comme en Allemagne au début du mois.
Dans le monde, quelque 11 millions de véhicules ont été équipés du logiciel litigieux, de marques VW mais aussi Audi, Skoda et SEAT.
ats/grin