Invoquant les problèmes de sécurité, quatre municipalités israéliennes, dont celle de la capitale économique Tel Aviv, ont annoncé sur leurs sites internet que les employés d'entretien ou de nettoyage ne seraient plus autorisés à entrer dans les écoles.
Bien que cette fonction soit majoritairement occupée par des arabes israéliens, les communiqués évitent toutefois d'utiliser le mot "arabe". La ville de Modiin-Maccabim-Reut, entre Tel Aviv et Jérusalem, parle par exemple de "membres de la minorité".
"Décision raciste"
Le ministère israélien de l'Intérieur n'a pas commenté la décision des quatre municipalités, qu'un député de la Liste arabe unifiée à la Knesset a condamnée et qualifiée de raciste.
Depuis deux semaines, sept Israéliens et 41 Palestiniens sont morts dans des heurts et des agressions en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Etat hébreu ainsi que dans des villes israéliennes.
reuters/rens