Le chiffre de 1,25 million est relativement stable depuis 2007 en dépit de l'augmentation de la population et du nombre de véhicules, indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La moitié des victimes de la route sont des piétons (22%), des cyclistes (4%) et des motocyclistes (23%).
La situation s'est améliorée dans les pays qui ont adopté des lois pour réduire les cinq facteurs de risques: la vitesse, la conduite en état d'ivresse, l'absence de casque, de ceintures de sécurité et de sièges pour enfants.
Pays pauvres particulièrement touchés
La directrice générale de l'OMS a estimé que le bilan des routes est encore beaucoup trop élevé. "Les accidents de la circulation font des ravages inacceptables, en particulier parmi les populations pauvres des pays pauvres".
En Afrique, le taux de mortalité est le plus élevé au monde avec 26,6 pour 100'000 habitants, à comparer avec un taux de 9,3 en Europe (3,3 pour la Suisse, deuxième meilleur élève en Europe, derrière la Suède).
ats/grin
Recommandations de l'OMS
Pour l'OMS, les vitesses maximales dans les agglomérations devraient être inférieures ou égales à 50 km/h. Pourtant seuls 47 pays respectent cette recommandation.
Concernant l'alcool au volant, le rapport relève que les jeunes alcoolisés risquent plus d'avoir un accident que les conducteurs plus âgés ayant consommé autant.
Les lois devraient par ailleurs imposer le casque à l'ensemble des conducteurs et aux passagers sur un deux-roues, y compris les enfants, recommande également l'OMS qui note aussi que seuls 105 pays ont des règles obligeant le port de la ceinture à l'avant et à l'arrière du véhicule.
Le rapport relève encore que les véhicules vendus dans 80% des pays du monde ne respectent pas les normes de sécurité de base.