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Ban Ki-moon au Proche-Orient pour tenter de mettre fin aux violences

Un manifestant brûle une réplique d'un drapeau palestinien à Ramallah le 18 octobre. [Mohamad Torokman]
Un manifestant brûle une réplique d'un drapeau palestinien à Ramallah le 18 octobre. - [Mohamad Torokman]
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est attendu mardi en Israël alors que se poursuivent les violences qui secouent Israël et les territoires palestiniens depuis début octobre.

Ban Ki-moon, dont la visite en Israël n'a été annoncée que quelques heures avant son arrivée, doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la journée.

Le secrétaire général de l'ONU s'entretiendra également mercredi avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie.

Deux incidents font au moins un mort

Le dernier incident meurtrier en date s'est produit mardi en Cisjordanie, où une voiture palestinienne a renversé et tué un automobiliste israélien qui se servait d'une matraque pour frapper des manifestants et des véhicules palestiniens sur une route du territoire.

L'automobiliste israélien, a déclaré la police israélienne, avait arrêté sa voiture à la suite de jets de pierres.

Un peu plus tôt, un Palestinien avait poignardé et blessé un officier israélien avant d'être abattu par d'autres militaires, selon l'armée israélienne et le ministère palestinien de la Santé.

>> Lire aussi : L'un des principaux chefs du Hamas arrêté en Cisjordanie par Israël

reuters/mac

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Netanyahu assure ne pas vouloir toucher à l'esplanade des Mosquées

Dans un discours prononcé mardi à Jérusalem devant des représentants de la communauté juive mondiale, Benjamin Netanyahu a une nouvelle fois démenti que son gouvernement compte modifier le statut de l'esplanade, lieu saint de l'islam et du judaïsme géré de longue date par les autorités religieuses musulmanes.

Les juifs, qui nomment l'esplanade le mont du Temple, situé dans la vieille ville de Jérusalem capturée par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967, sont autorisés à s'y rendre, mais pas à y prier, ce que certains réclament.