Tout est parti d'une plainte d'un juriste autrichien qui estimait que les Etats-Unis n'offraient pas de garanties suffisantes de respect de la vie privée. La DPC avait refusé d'enquêter à ce sujet il y a deux ans, soulignant que, au contraire, les autorités européennes jugeaient ces garanties sur la protection des données suffisantes.
Mais une décision de la Cour de Justice de l'Union européenne, tombée le 6 octobre, a qualifié d'"invalide" le régime qui encadre ces transferts de données à des fins commerciales.
Facebook nie tout
Dans un communiqué, Facebook a souligné "ne pas être et ne jamais avoir été partie prenante d'un programme" visant à donner un accès à ses serveurs aux autorités américaines. Le groupe a ajouté qu'il allait "répondre aux sollicitations" de la DPC.
L'Irlande est concernée en premier lieu car c'est de son territoire qu'une filiale de l'américain Facebook transfère les données personnelles de ses abonnés européens vers des serveurs situés aux Etats-Unis.
ats/apyt
Facebook enverra une notification si le gouvernement tente de hacker votre compte
Dans un message publié le 17 octobre sur la page officielle Facebook Security, le responsable de la sécurité de Facebook, Alex Stamos, explique que dorénavant le réseau social va envoyer une notification aux utilisateurs soupçonnés d'être la cible de hackers travaillant pour le compte d'un Etat.
Il explique que cette décision a été prise car ce genre d'attaque informatique est généralement plus évolué et plus dangereux que d'autres. Facebook prévient également que ces infiltrations sont souvent effectuées à l'aide d'un logiciel espion. Le responsable sécurité du réseau social conseille donc dans ce cas-là de faire le ménage dans les appareils utilisés ou de les remplacer.