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Pas d'accord trouvé à Vienne sur le sort de Bachar al-Assad

Les chefs des diplomaties américaine (John Kerry), russe (Sergueï Lavrov), saoudienne (Adel al-Jubeir) et turque (Feridun Sinirlioglu) ont évoqué les perspectives de règlement de la guerre civile syrienne. [CARLO ALLEGRI]
Les chefs des diplomaties américaine (John Kerry), russe (Sergueï Lavrov), saoudienne (Adel al-Jubeir) et turque (Feridun Sinirlioglu) ont évoqué les perspectives de règlement de la guerre civile syrienne. - [CARLO ALLEGRI]
Réunis vendredi dans un palace à Vienne, les chefs des diplomaties américaine, russe, turque et saoudienne ne sont pas parvenus à un accord sur le sort du président syrien Bachar al-Assad.

Les pourparlers de vendredi entre la Russie et le trio Washington-Ryad-Ankara étaient une première dans les tentatives de règlement du conflit, mais ils n'ont abouti à aucune décision sur le sort du président syrien Bachar al-Assad.

Moscou a rejeté les appels des Occidentaux qui réclament le départ du président syrien comme préalable à un processus politique.

"C'est au peuple syrien de décider"

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a insisté sur la nécessité de laisser au "peuple syrien" la possibilité de décider par des élections du sort du président syrien, point sur lequel Moscou et Washington sont divisés.

A Vienne, Sergueï Lavrov a dit être favorable au lancement de discussions sur un règlement "politique" du conflit syrien incluant le gouvernement d'Assad et "le spectre complet" de l'opposition syrienne.

Certains diplomates pensent que la Russie peut user de son influence sur le régime syrien pour jeter les bases d'un accord capable de mettre fin au conflit.

AFP/ypf

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Accord entre la Russie et la Jordanie

Sergueï Lavrov a annoncé vendredi à Vienne que la Russie et la Jordanie s'étaient mises d'accord pour coordonner leurs actions aériennes en Syrie.

Il ajoute qu'un "mécanisme" avait été mis en place à Amman, alors que la Jordanie est l'alliée des Etats-Unis et fait partie de la coallition contre l'organisation jihadiste Etat islamique (EI).

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh a souligné la "nécessité" d'une "coordination étroite avec (nos) amis russes, notamment entre les deux armées de part et d'autre".