Le texte d'une cinquantaine de pages a été critiqué lors de la dernière séance plénière pour son manque de lisibilité et la négociatrice française Laurence Tubiana a appelé les pays à changer de méthode et à arriver à Paris avec "un esprit de compromis".
"Si nous voulons transformer ce texte en accord juridique, nous devrons travailler différemment à Paris", a également affirmé le Pérou à la tribune lors de la clôture d'une semaine de discussions.
Craintes d'un nouvel échec
"Nous n'avons pas réellement négocié cette semaine, nous avons clarifié les options, mais nous ne pourrons pas répéter ça la prochaine fois", a martelé l'ambassadrice française.
Ce round de négociations était le dernier avant le grand rendez-vous de Paris fin novembre, où un accord mondial permettant de juguler la hausse du thermomètre sous la barre des +2°C est censé voir le jour sous l'égide de l'ONU.
Certains délégués présents à Bonn ont dit craindre un nouvel échec après celui de la conférence de Copenhague en 2009.
agences/fisf
Appel du délégué mexicain
Illustrant l'urgence à combattre le réchauffement de la terre qui va de pair avec la multiplication de phénomènes extrêmes, le délégué mexicain a lancé un appel émouvant à la tribune de la session de clôture des travaux, alors que l'ouragan Patricia menace son pays.
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