"Nous - ces trois pays - sommes prêts, pour le cas où l'Allemagne et l'Autriche fermaient leurs frontières aux migrants, à faire en sorte que nous ne devenions pas des zones tampons. Nous sommes prêts à fermer les frontières", a déclaré samedi le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov à l'issue de la rencontre avec ses homologues serbe et roumain.
Celle-ci visait à améliorer la coordination entre pays des Balkans, en première ligne des flux migratoires, à la veille d'un mini-sommet européen pour promouvoir une "approche collective" de cette crise.
Manque de coordination
Cette réunion à Bruxelles part du constat d'un manque de coordination dans la gestion de la crise par les pays parties prenantes.
Les participants pourraient s'engager à cesser de laisser passer les réfugiés chez leurs voisins sans concertation, selon un projet d'accord. Huit Etats membres de l'UE (Autriche, Bulgarie, Croatie, Allemagne, Grèce, Hongrie, Roumanie Slovénie) ainsi que la Macédoine et la Serbie sont convoqués.
agences/kg
58'000 entrées en Slovénie la semaine dernière
Le flux de migrants arrivant en Slovénie ne se tarissait pas samedi alors que plusieurs dizaines de milliers d'entre eux sont déjà entrés dans le petit état alpin, dans l'espoir de prendre ensuite la direction du nord de l'Europe.
En une semaine, les autorités ont comptabilisé l'entrée de 58'000 réfugiés et migrants contraints de contourner la Hongrie par l'Ouest depuis la fermeture des frontières.