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Bachar al-Assad pressé par la Russie d'envisager des élections en Syrie

Alexei Druzhinin
Bachar al-Assad (à gauche), lors de sa recontre avec Vladimir Poutine le 20 octobre à Moscou
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé dimanche que son pays devait "éradiquer le terrorisme" pour trouver une solution politique à la guerre civile, sous la pression de la Russie.

Cinq jours après une visite surprise à Moscou, Bachar al-Assad a reçu à Damas une délégation de députés et de responsables russes. Il leur a répété que la priorité devait être la lutte contre "les groupes terroristes", un terme qui englobe selon Damas toutes les organisations luttant contre le régime qu'elles soient modérées, islamistes ou djihadistes.

Ses déclarations rapportées par l'agence officielle Sana ne font pas état de la possibilité d'organiser des élections anticipées.

"Préparer des élections, une nécessité"

Un membre de la délégation russe, le député Alexandre Iouchtchenko, a indiqué à Moscou que Bachar al-Assad était "prêt à organiser des élections avec la participation de toutes les forces politiques qui veulent que la Syrie prospère", une fois que la Syrie aura été "libérée" des djihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov avait déjà estimé samedi "nécessaire de préparer des élections présidentielle et législatives" en Syrie.

afp/kg

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Discussion Lavrov-Kerry

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry se sont entretenus de la crise syrienne dimanche lors d'une conversation téléphonique à la demande des Etats-Unis, indique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les deux chefs de la diplomatie ont poursuivi leurs discussions sur les perspectives de résolution politique de la crise en Syrie avec la participation des autorités syriennes et de "l'opposition patriotique" soutenue par la communauté internationale, poursuit le communiqué.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères avait auparavant déclaré que les discussions pour trouver une solution au conflit syrien avaient un peu progressé mais que de nouvelles consultations étaient nécessaires, tout en rappelant que l'Arabie saoudite ne veut pas que Bachar al-Assad joue un quelconque rôle dans l'avenir de la Syrie.