L'UE et les pays des Balkans se sont mis d'accord dimanche sur un plan en 17 points pour gérer l'afflux de réfugiés dans cette partie de l'Europe. Cent mille places d'accueil seront créées, a annoncé la Commission européenne.
Elles seront installées sur le parcours qu'empruntent les demandeurs d'asile entre la Grèce et l'Allemagne. La moitié de cette capacité d'hébergement se trouvera en Grèce.
Ralentir l'afflux
La chancelière allemande Angela Merkel a expliqué que ces places allaient permettre de "prendre en charge les migrants, pour qu'ils se reposent sur cette route le long des Balkans". "Ce sera une première étape pour une meilleure gestion des flux", a-t-elle estimé.
Les dirigeants des huit pays de l'UE sur cette route, ainsi que la Serbie, la Macédoine et l'Albanie, se sont en effet également mis d'accord pour que l'agence européenne pour la coopération aux frontières extérieures de l'UE (Frontex) intervienne à la frontière entre la Grèce et la Macédoine.
agences/fb
Enregistrement des requérants
Athènes a promis de porter ses capacités d'accueil à 30'000 places d'ici la fin de l'année, tandis que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) va aider à la création de 20'000 places supplémentaires sur le sol grec.
Le haut-commissaire de l'ONU aux réfugiés (HCR), António Guterres a précisé que c'est grâce à ces centres d'accueil que pourra ensuite démarrer l'enregistrement des demandeurs d'asile syriens, irakiens et érythréens en Grèce.
Plus de 500'000 migrants venus majoritairement du Moyen-Orient mais aussi du Pakistan sont entrés en Europe via les Balkans depuis le début de l'année.