Sauf candidature déposée sans aucune communication publique, le successeur du président démissionnaire Joseph Blatter se trouve parmi ces huit hommes.
Avec l'annonce surprise lundi de la candidature du Suisse Gianni Infantino, son secrétaire général, l'Europe du football a fini par sortir son plan B pour l'élection du 26 février.
Prétendants sérieux
Outre Infantino et le cheikh Salman, membre de la famille royale du Bahrein et tout-puissant patron du continent asiatique, Tokyo Sexwale, ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, semble aussi avoir des atouts, surtout hors du monde du football. Le Sud-Africain, auréolé de son combat anti-apartheid, jouit d'une réelle image d'intégrité.
Les autres postulants, le prince Ali, Jérôme Champagne (ex-secrétaire général adjoint de la FIFA), David Nakhid (ex-capitaine de la sélection de Trinité-et-Tobago) et Musa Bility (président de la Fédération libérienne) ne pèsent pas assez politiquement dans la planète football pour espérer grand-chose.
afp/fb
Entourage de Michel Platini surpris
Dans l'entourage de Michel Platini, la pilule a du mal à passer et on se dit "surpris" que l'UEFA ait ignoré le nom de son président dans son communiqué.
"Michel Platini avait nommé comme bras droit à l'UEFA un manager, il se trouve que ce manager fait beaucoup de politique", a affirmé cette source à l'AFP.
Selon le camp Platini, Infantino, avocat italo-suisse, a assuré "oralement" devant le comité exécutif de l'UEFA lundi qu'il se retirerait si Michel Platini était finalement blanchi. Mais le clan du Français se montre très sceptique: "La vérité d'aujourd'hui en politique n'est pas celle du lendemain".