A Istanbul, 21 personnes ont été interpellées dans des opérations simultanées. Trente autres ont été arrêtées à Konya dans le centre du pays et 20 à Kocaeli, une province industrielle à l'est d'Istanbul, a précisé l'agence turque Dogan.
Cette opération intervient au lendemain du lancement d'une série d'opérations de police contre des groupuscules proches de l'EI, notamment une intervention armée à Diyarbakir dans le sud-est du pays. Sept activistes ont été tués et 12 autres capturés au cours de cette opération.
Attentat déjoué
"Grâce à l'opération d'hier, nous avons pu empêcher un attentat plus important encore que celui d'Ankara. Nous avons saisi de nombreux engins et matériaux servant à faire des bombes. Plusieurs membres éminents de la branche turque de l'Etat islamique ont été tués dans l'opération", a déclaré un responsable de la sécurité.
reuters/ebz/tmun
Kurdes et Syriens aussi responsables
La semaine dernière, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que les services de renseignement syriens et des activistes kurdes, et pas seulement l'Etat islamique, étaient responsables du double attentat, qui a visé un rassemblement de militants pro-kurdes et de militants de la société civile près de la gare centrale de la capitale.
Frappes turques sur les positions kurdes en Syrie
L'armée turque a "frappé à deux reprises" récemment les positions des combattants kurdes de Syrie, a déclaré le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu lors d'un entretien accordé lundi soir à la chaîne de télévision turque A Haber.
"Nous avions prévenu que le PYD (Kurdes de Syrie) ne devait pas franchir (une limite) au-delà de l'ouest de l'Euphrate et nous avons frappé à deux reprises", a indiqué M. Davutoglu, dont le gouvernement s'inquiète de la progression dans le nord de la Syrie des forces kurdes syriennes, proches de la rébellion du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).