Si l'état d'urgence était proclamé, les autorités indonésiennes pourraient intensifier leurs efforts pour contenir les feux, qui ont fait grimper le niveau de pollution dans la région, entraîné la fermeture des écoles et conduit à des annulations de vols.
Le président Joko Widodo devrait prendre une décision à son retour des Etats-Unis, où il a écourté un séjour diplomatique.
Au moins 10 morts
Au moins dix personnes ont péri jusqu'ici en Indonésie, certaines en combattant les flammes et d'autres en raison de la pollution, selon les autorités. Selon le vice-président Jusuf Kalla, 40 millions d'Indonésiens, dans cinq provinces, sont touchés par les épaisses fumées. Ce smog gagne actuellement vers le sud, en direction de l'île de Java.
La dernière fois que l'état d'urgence a été proclamé en Indonésie remonte à l'époque du tsunami de 2004, qui avait fait plus de 100'000 morts sur les rivages de l'océan Indien.
Des incendies volontaires
Les feux, déclenchés souvent délibérément par des planteurs qui pratiquent la culture sur brûlis, font rage depuis des semaines dans les forêts de Sumatra et de Kalimantan. Des voix s'élèvent pour accuser l'industrie de l'huile de palme d'encourager cette déforestation massive.
Récemment, ils se sont étendus à des endroits comme la Papouasie, le phénomène météorologique El Nino, particulièrement fort cette année, exacerbant la sécheresse dans la région et perturbant les efforts des pompiers.
agences/fisf