Au total, 192 enfants et 138 femmes ont été libérés lors d'opérations menées mardi dans la région de la forêt de Sambisa, un fief des rebelles islamistes, a déclaré l'armée.
Ce n’est pas la première fois que l’armée libère des otages aux mains de Boko Haram. En juillet déjà, 200 personnes avaient été retrouvées dans ces camps d’entraînement du groupe terroriste.
Une libération annoncée à point nommé
Boko Haram kidnappe des villageois en masse: les femmes sont mariées à des combattants, les hommes et les enfants sont convertis aux croyances de cette secte islamiste, à coup de versets du Coran et de magie noire. De plus en plus de femmes et d’enfants sont utilisés comme bombe humaine, comme la semaine dernière, où un double attentat a fait 61 morts, dans des mosquées du nord-est du pays.
Ces libérations tombent à point nommé, alors que le chef des armées est en visite officielle dans la région. Ce n'est évidemment pas un hasard: Les Nigérians ne croient plus en l'annonce du président Buhari, qui leur avait promis de venir à bout de Boko Haram d'ici le mois de décembre.
Sophie Bouillon/ats/jzim