L'hôpital situé dans la ville de Saada a été touché lundi, mais il n'y aurait pas de victimes selon MSF.
"Les avions de la coalition arabe n'ont pas attaqué l'hôpital" et n'étaient pas à Saada quand il a été bombardé, a affirmé la mission de l'Arabie saoudite aux Nations unies.
La mission saoudienne a indiqué qu'une enquête était en cours et a exprimé ses "profonds regrets" que le chef de l'ONU Ban Ki-moon ait imputé ce bombardement à la coalition "sans attendre d'avoir toutes les informations précises sur ce regrettable incident".
Négociations en préparation
Ban Ki-moon avait condamné lundi "les frappes menées par la coalition conduite par l'Arabie saoudite qui ont touché l'hôpital Haydan géré par MSF".
Il avait renouvelé son appel à la cessation des combats entre la coalition arabe et les rebelles Houthis, qui sont eux soutenus par l'Iran.
L'émissaire de l'ONU au Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a annoncé vendredi qu'il préparait la tenue de négociations entre les parties en conflit.
afp/fb
MSF visée également en Syrie
Au moins 35 Syriens, patients et personnel médical, ont été tués et 72 blessés au cours d'une "récente et significative augmentation" de frappes aériennes sur des hôpitaux en Syrie, a affirmé jeudi Médecins sans Frontières (MSF).
L'accroissement des frappes aériennes dont l'organisation n'a pas identifié l'origine et qui ont débuté fin septembre, ont touché 12 hôpitaux dans les province d'Idleb, Alep et Hama, dont six soutenus par MSF.
Le conflit en Syrie déclenché en mars 2011 a déjà fait plus de 250.000 morts.