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Les pourparlers internationaux sur la Syrie se sont ouverts à Vienne

John Kerry et Mohammad Javad Zarif à leur arrivée à Vienne jeudi 29 octobre 2016 pour le sommet sur la Syrie. [BRENDAN SMIALOWSKI]
John Kerry et Mohammad Javad Zarif à leur arrivée à Vienne jeudi 29 octobre 2016 pour le sommet sur la Syrie. - [BRENDAN SMIALOWSKI]
Les chefs de la diplomatie d'une dizaine de pays, dont les Etats-unis, la Russie et l'Iran, ont commencé à se rencontrer jeudi à Vienne pour envisager les perspectives d'un règlement politique en Syrie.

Les pourparlers internationaux pour tenter de trouver une solution politique au conflit en Syrie ont commencé jeudi à Vienne avec une rencontre entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. Pour l'instant, il n'est pas question d'une participation du gouvernement syrien ou de son opposition.

L'Iran à la table des négociations

L'entrevue entre John Kerry et Mohammad Javad Zarif, dont les pays n'entretiennent pas de relations diplomatiques officielles, marque une avancée notable dans la position américaine, qui jusqu'alors refusait à Téhéran une place à la table des négociations sur la Syrie.

En fin de journée, les chefs des diplomaties américaine, russe, turque et saoudienne se sont à leur tour réunis à Vienne, avant des pourparlers vendredi élargis à d'autres diplomaties régionales et européennes. Cela afin d'évoquer les perspectives d'un règlement en Syrie, où la guerre civile a fait plus de 250'000 morts depuis 2011.

agences/olhor

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Première pour Téhéran

C'est la première fois que l'Iran est représenté à une réunion internationale sur la Syrie. En 2012, ce pays n'avait pas participé à la conférence dite de Genève-1.

Son invitation à participer à Genève-2 en 2014 avait été retirée par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en raison de l'opposition des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, a rappelé la porte-parole de la diplomatie iranienne.

"Il peut y avoir un accord sur une méthode mais un accord sur le fond, malheureusement, c'est encore prématuré. Il y aura certainement plusieurs sessions", a estimé de son côté son homologue français Laurent Fabius.

Division entre Etats-Unis et Russie

Le sort du président syrien continue de diviser Washington et Moscou. Les Etats-Unis et leurs partenaires soupçonnent la Russie, engagée depuis le 30 septembre dans des bombardements intensifs en Syrie, de vouloir par ces raids sauver le chef de l'Etat syrien.

Sur le terrain, les frappes russes, qui ont visé quatorze provinces de Syrie, ont déjà fait près de 600 morts, en majorité des membres de groupes armés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).