Les enquêteurs se sont félicités que 32 commerçants et entrepreneurs du quartier palermitain de Bagheria aient "trouvé le courage" de fournir des détails sur les activités mafieuses dans de nombreux domaines, du secteur du bâtiment et des travaux publics aux ventes de poissons.
Une telle initiative de la part d'un si grand nombre de victimes du racket, qui plus est dans un des bastions de la mafia sicilienne, est "sans précédent". "Nous n'avons jamais vu un tel nombre de victimes coopérer", a déclaré le colonel de la police Salvatore Altavilla, cité par le quotidien La Repubblica.
La pression augmente
Plusieurs individus visés sont déjà derrière les barreaux et la police n'a pas précisé combien d'entre eux étaient encore en cavale. "L'enquête montre la pression étouffante exercée par les chefs les plus redoutés de la mafia qui, de 2003 à 2013, ont pris en charge les plus hauts postes de l'organisation criminelle", selon la police.
ats/fme