Bisbille autour de l'assainissement de l'Expo universelle de Milan

Le chantier du démontage de l'Expo devrait durer six mois, indique l'hebdomadaire italien L'Espresso, qui se penche sur l'avenir de la zone d'un million de mètres carrés au nord de la métropole italienne.

Le coût de l'assainissement, d'abord estimé à 6 millions d'euros, s'élève finalement à quelque 72 millions, créant des tensions entre les organisateurs de l'événement et les propriétaires du terrain, souligne le magazine. Le débat porte sur la responsabilité de ce dépassement, mais aussi sur la répartition de la charge entre les partenaires.

Des millions à trouver

"L'assainissement coûtera entre 70 et 75 millions d'euros, qui doivent être trouvés", a admis le gouverneur régional lombard Roberto Maroni.

Or, les projets ne manquent pas pour éviter de se retrouver avec "une cathédrale dans le désert aux portes de la ville", selon L'Espresso. Plus de la moitié des terrains du site seront destinés à un parc thématique, alors que les 7 tours du village de l'Expo deviendront le plus grand quartier de logements sociaux en Italie.

Projets en suspens

Quant au Palazzo Italia, l'un des symboles de l'événement, il ne sera pas détruit, mais son avenir n'est pas encore connu: on parle d'un campus universitaire ou d'un pôle scientifique.

L'Expo universelle a cependant rempli ses objectifs de fréquentation. "Quelque 21,5 millions de billets ont été vendus au total", dont 6,5 millions à des étrangers, a indiqué samedi à l'heure du bilan le commissaire spécial Giuseppe Sala. La prochaine édition aura lieu à Dubaï en 2020.

>> Lire : L'Exposition universelle de Milan s'achève sur un bilan plutôt positif

>> Le bilan de six mois d'exposition à Milan avec la correspondante de la RTS en Italie, Valérie Dupont :

jvia