Le tribunal administratif de Lille demande aux autorités de créer dix points d'eau supplémentaires et une cinquantaine de latrines. La mise en place d'un dispositif de collecte des ordures, le nettoyage du site et l'accès à des services d'urgence sont également demandés.
Ces mesures devront être lancées dans un délai de huit jours sous peine d'une astreinte de 100 euros (109 francs) par jour de retard.
Le préfet devra recenser sous 48 heures tous les mineurs isolés présents dans la "jungle", en vue de leur placement.
"Traitements inhumains"
Le juge parle d'"atteinte grave et manifestement illégale au droit de la population du camp à ne pas subir de traitements inhumains et dégradants."
Deux associations et des exilés d'origines irakienne, soudanaise, afghane et syrienne avaient déposé la semaine dernière une requête en urgence auprès du tribunal pour lui demander d'imposer à l'administration et à la ville de Calais de rendre la "jungle" compatible avec les normes humanitaires minimales.
ats/cab