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L'UE a soulagé la Grèce et l'Italie de 116 des 160'000 réfugiés à relocaliser

En 2015, 608'900 migrants sont arrivés par la mer en Grèce, ici l'île de Lesbos. [EPA/STRATIS BALASKAS]
En 2015, 608'900 migrants sont arrivés par la mer en Grèce, ici l'île de Lesbos. - [EPA/STRATIS BALASKAS]
Les pays membres de l'Union européenne ont relocalisé 116 migrants et créé 1418 places d'accueil. Les accords de septembre prévoient que 160'000 réfugiés soient répartis dans les deux ans à venir.

Près de 160'000 migrants arrivés en Grèce et en Italie doivent être repartis entre les pays membres de l'Union européenne, selon le plan établi en septembre. Mercredi, 30 personnes, en majorité syriennes et irakiennes, ont quitté la Grèce à destination du Luxembourg.

>> Lire : Premier contingent de réfugiés relocalisés de Grèce au Luxembourg

Avec les 86 réfugiés envoyés en octobre d'Italie vers la Finlande et la Suède, le total se monte à 116 migrants relocalisés. D'après les données publiées par l'Union européenne mardi, seules 1418 places d'accueil sont prêtes dans 14 pays.

Depuis le début de l'année 2015, 608'970 réfugiés sont arrivés par la mer en Grèce et 140'200 en Italie.

>> Etat des lieux en chiffres : Etat des lieux du plan de relocalisation des migrants arrivés en Italie et en Grèce (4 novembre 2015).
Etat des lieux du plan de relocalisation des migrants arrivés en Italie et en Grèce (4 novembre 2015).

Grèce et Italie en première ligne

Le plan de répartition concerne les réfugiés syriens, irakiens et érythréens arrivés en Grèce et en Italie, deux Etats de l'UE qui sont en première ligne face à la crise migratoire.

Il prévoit leur "relocalisation" dans les pays membres de l'Union en fonction d'une clé de répartition calculée notamment en fonction du PIB, dans les deux années à venir.

vtom

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Demande suédoise de relocalisation

La Suède va demander la relocalisation dans d'autres pays européens d'une partie des migrants arrivés sur son sol pour y demander l'asile, a annoncé mercredi le Premier ministre Stefan Löfven.

"La Suède a pendant longtemps pris beaucoup de responsabilité par rapport aux autres pays de l'UE et nous sommes désormais dans une situation extrêmement tendue. Il est temps que d'autres pays prennent leur responsabilité", a-t-il expliqué.