Une quarantaine de personnes seront entendues tout au long de ce procès, l'un des plus importants pour corruption depuis les grands procès lancés après les enquêtes "mains propres" dans les années 1990. Il devrait se prolonger jusqu'à l'été 2016.
Dès la deuxième audience, le tribunal devrait se déplacer à la prison de Rebibbia, dans la banlieue nord-est de Rome. Certains des accusés sont incarcérés, dont le chef présumé de "Mafia Capitale", Massimo Carminati, ex-terroriste de droite qui s'est recyclé dans la criminalité, tandis que d'autres, comme des responsables politiques romains, ont bénéficié d'assignations à résidence.
Une centaine de personnes visées
L'affaire explose en décembre 2014 avec l'arrestation de 37 personnes, dont Massimo Carminati, 57 ans, borgne depuis un échange de tirs avec la police alors qu'il tentait de fuir en Suisse en 1981.
Au total, une centaine de personnes, dont des entrepreneurs et l'ex-maire de droite Gianni Alemanno, sont visés par cette enquête.
afp/jgal
De la gestion des ordures à l'assistance aux réfugiés
Les affaires du groupe criminel allaient de la gestion des ordures à la maintenance des espaces verts en passant par l'assistance aux réfugiés, des secteurs bénéficiant d'importants fonds publics.