Le Times affirme vendredi que "le ton et le contenu des messages ont convaincu les analystes qu'une bombe a été placée à bord par un passager ou un membre du personnel au sol de l'aéroport".
La BBC précise que si les enquêteurs britanniques n'ont toujours pas complètement exclu la possibilité d'une défaillance technique, ils soupçonnent que quelqu'un a pu avoir accès au compartiment à bagages de l'Airbus A321 russe.
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Obama et Cameron évoquent la piste d'une bombe
Cinq jours après le crash qui a fait 224 morts, Barack Obama et David Cameron ont ainsi ouvertement évoqué la piste d'une bombe à bord, même si les autorités russes et égyptiennes parlent elles toujours de spéculations.
"Je pense qu'il existe une possibilité qu'il y ait eu une bombe à bord et nous prenons cette piste très au sérieux", a ainsi déclaré jeudi soir Barack Obama, alors que le ministre égyptien de l'Aviation civile affirmait que les enquêteurs "n'avaient pas encore de preuve ni de données confirmant l'hypothèse" d'une bombe.
Samedi dernier, le groupe djihadiste Etat islamique avait revendiqué être responsable de la catastrophe et a réaffirmé mercredi en être à l'origine.
agences/boi
L'analyse des boîtes noires se poursuit
Au Caire, les enquêteurs ont extrait les données de l'une des deux boîtes noires, celle des paramètres de vol, tandis que celle contenant les conversations de l'équipage, endommagée, demandera beaucoup de travail.
Sur les lieux du crash, les recherches se poursuivent pour retrouver les derniers corps et des indices éparpillés sur une vaste zone du désert du Sinaï.