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L'hypothèse d'un attentat prise "très au sérieux" par Manuel Valls

"Nous faisons face à une menace inédite et d'ampleur majeure", se préoccupe Manuel Valls.
"Nous faisons face à une menace inédite et d'ampleur majeure", se préoccupe Manuel Valls.
Dans une interview accordée dimanche, le Premier ministre français assure prendre "très au sérieux" la thèse de l'attentat dans le crash survenu dans le Sinaï, tandis que les rapatriements traînent.

"Il ne faut écarter aucune hypothèse mais bien sûr, la piste de l'attentat est prise très au sérieux", a déclaré Manuel Valls, alors que les autorités américaines et britanniques ainsi que des experts ont d'ores et déjà annoncé privilégier cette hypothèse.

"Nous ne pouvons pas encore nous prononcer", a tempéré le Premier ministre français. "Il faut examiner toutes les hypothèses et en savoir plus sur les éléments d'enquête", a-t-il confié dans une interview accordée à plusieurs médias de l'Hexagone.

Des arrestations "tous les jours"

Le Premier ministre français s'est par ailleurs dit préoccupé par la menace pesant sur son pays. "Nous faisons face à un ennemi extérieur et un ennemi intérieur, à des filières qui sont bien sûr en Syrie et en Irak", a assuré le socialiste.

"Tous les jours, nos services de renseignement interpellent des individus qui peuvent représenter un danger", a-t-il assuré.

agences/asch

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Les rapatriements tardent

La Russie et la Grande-Bretagne continuaient dimanche de rapatrier leurs touristes de Charm el-Cheikh, huit jours après le crash qui a causé la mort des 224 passagers de l'Airbus A321.

Moscou, qui a interdit les vols commerciaux vers l'Egypte, a dépêché 44 avions vides, mais seuls 4 appareils avaient décollé dimanche à la mi-journée et le hall des départs était quasiment désert, tandis que les touristes s'impatientent dans les hôtels.

Les rapatriements traînent également vers la Grande-Bretagne: seuls 8 vols pourraient être assurés dimanche. A raison d'une moyenne de 150 à 200 passagers par vol, il faudrait théoriquement deux semaines pour assurer le rapatriement des 16'500 Britanniques bloqués.