"Il ne faut écarter aucune hypothèse mais bien sûr, la piste de l'attentat est prise très au sérieux", a déclaré Manuel Valls, alors que les autorités américaines et britanniques ainsi que des experts ont d'ores et déjà annoncé privilégier cette hypothèse.
"Nous ne pouvons pas encore nous prononcer", a tempéré le Premier ministre français. "Il faut examiner toutes les hypothèses et en savoir plus sur les éléments d'enquête", a-t-il confié dans une interview accordée à plusieurs médias de l'Hexagone.
Des arrestations "tous les jours"
Le Premier ministre français s'est par ailleurs dit préoccupé par la menace pesant sur son pays. "Nous faisons face à un ennemi extérieur et un ennemi intérieur, à des filières qui sont bien sûr en Syrie et en Irak", a assuré le socialiste.
"Tous les jours, nos services de renseignement interpellent des individus qui peuvent représenter un danger", a-t-il assuré.
agences/asch
Les rapatriements tardent
La Russie et la Grande-Bretagne continuaient dimanche de rapatrier leurs touristes de Charm el-Cheikh, huit jours après le crash qui a causé la mort des 224 passagers de l'Airbus A321.
Moscou, qui a interdit les vols commerciaux vers l'Egypte, a dépêché 44 avions vides, mais seuls 4 appareils avaient décollé dimanche à la mi-journée et le hall des départs était quasiment désert, tandis que les touristes s'impatientent dans les hôtels.
Les rapatriements traînent également vers la Grande-Bretagne: seuls 8 vols pourraient être assurés dimanche. A raison d'une moyenne de 150 à 200 passagers par vol, il faudrait théoriquement deux semaines pour assurer le rapatriement des 16'500 Britanniques bloqués.