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L'UE critique la situation des droits fondamentaux en Turquie

En 2015, la Turquie est 149e sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières. [EPA/Keystone - TOLGA BOZOGLU]
En 2015, la Turquie est 149e sur 180 au le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières. - [EPA/Keystone - TOLGA BOZOGLU]
La Commission européenne a critiqué l'état de droit et la liberté d'expression en Turquie dans son rapport annuel sur les progrès de ce pays vers une adhésion à l'UE présenté mardi.

Le rapport souligne "la tendance générale négative pour le respect de l'état de droit et des droits fondamentaux" et indique qu'après "plusieurs années de progrès sur la liberté d'expression, des graves reculs ont été observés sur les deux dernières années".

La Commission publie ce rapport alors que Bruxelles est en pleine négociation avec Ankara pour améliorer la coopération sur la crise migratoire.

Les efforts pour accueillir les migrants salués

Si l'UE a salué l'effort que représente l'accueil de deux millions de réfugiés syriens et irakiens en Turquie, elle s'est également efforcée de convaincre les autorités turques de faire davantage pour endiguer les flux de migrants qui quittent tous les jours les côtes de Turquie pour gagner le continent européen, via les îles grecques en mer Egée.

Ce texte devait initialement être publié dans la première quinzaine du mois d'octobre. La publication a été repoussée en raison des élections législatives.

afp/apyt

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La Turquie rejette les critiques

La Turquie a rejeté les critiques "injustes" formulées par l'Union européenne sur le respect de l'Etat de droit et de la liberté de la presse dans son rapport annuel sur l'état de la candidature d'Ankara pour une adhésion à l'UE.

Les critiques sont "injustes et même disproportionnées", a réagi le ministère turc des Affaires européennes dans un communiqué, qualifiant en outre d'"inacceptables" les commentaires sur les pouvoirs exercés par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan.

Le ministère turc a souligné que le gouvernement avait fait adopter ces dernières années plusieurs réformes pour renforcer un pouvoir judiciaire "indépendant et objectif" et la liberté d'expression en général.