Le Premier ministre britannique s'est dit "confiant" sur le fait de trouver un accord avec l'UE.
Mais il a assuré qu'il "reconsidérera" l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE s'il n'obtient pas les réformes demandées, alors qu'un référendum sur la question doit être organisé dans le pays d'ici fin 2017.
Le Premier ministre britannique a détaillé quatre demandes, déjà connues: il veut que l'UE ne fasse pas de discrimination entre les États non membres de la zone euro, mette plus l'accent sur la compétitivité du marché unique, accorde au Royaume-Uni une exemption d'aller vers une union toujours plus resserrée et lui octroie un plus grand contrôle sur l'immigration.
"Résoudre des problèmes insolubles"
"Je suis tout à fait confiant que nous obtiendrons un accord avec l'Union européenne qui convienne au Royaume-Uni", a-t-il assuré. "L'Union européenne a l'habitude de résoudre des problèmes insolubles, elle pourra résoudre celui-là aussi".
afp/pym
Référendum
David Cameron s'était engagé à organiser un référendum sur l'appartenance de son pays à l'Union européenne lors de son discours dit de Bloomberg en janvier 2013, alors prononcé sous pression de la montée du parti europhobe Ukip et de l'aile eurosceptique de son propre parti conservateur.
Certaines demandes "hautement problématiques"
Certaines des demandes formulées par la Grande-Bretagne posent problème, a souligné mardi un porte-parole de la Commission européenne, après que David Cameron a formalisé ses revendications dans un courrier adressé à l'UE.
"Nous voyons un certain nombre d'éléments qui apparaissent faisables", mais aussi "certaines choses hautement problématiques", a-t-il précisé en référence aux demandes liées aux aides sociales pour les migrants européens.