Cette quatrième joute du genre n'a pas semblé bouleverser la campagne ni donner à Jeb Bush, fils et frère d'anciens présidents, l'impulsion qu'il cherchait. Il a en effet tenté de s'insérer dans plusieurs échanges sans y parvenir. "Laissez Jeb parler", s'est d'ailleurs amusé Donald Trump.
Le candidat préféré de l'establishment s'est tout de même opposé aux propositions de Donald Trump sur l'immigration et l'engagement en Syrie. L'idée de construire un mur à la frontière avec le Mexique et d'expulser 11 millions de clandestins est "contraire aux valeurs américaines", selon Jeb Bush. Sur la Syrie, ce dernier a appelé à la création d'une zone d'exclusion aérienne alors que Trump proposait de laisser les Russes s'en prendre au groupe EI.
Les huit candidats veulent réduire les impôts
Les huit candidats ont rivalisé de propositions susceptibles de plaire à l'électorat conservateur à commencer par une énorme réduction des impôts. Le sénateur Ted Cruz a proposé d'abolir le fisc. Le neurochirurgien à la retraite Ben Carson souhaite un impôt sur le revenu sur le modèle d'une dîme, un taux unique de 15%.
Quant au vainqueur du dernier débat, Marco Rubio, en troisième place des sondages, il a à nouveau démontré sa capacité à concentrer en quelques phrases le coeur de son message. Le prochain débat républicain aura lieu le 15 décembre à Las Vegas.
ats/apyt