La radio rbb cite également parmi les cibles des écoutes allemandes la Cour internationale de justice de La Haye, l'Unicef, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le FBI ou encore "de nombreuses entreprises européennes et américaines, dont l'entreprise d'armement Lockheed aux Etats-Unis".
La radio berlinoise évoque une liste de 900 pages de "sélecteurs" (numéros de téléphone, e-mails, adresses IP) utilisés par les services secrets et à laquelle ont eu accès des députés allemands membres de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les opérations de surveillance.
Un examen de plusieurs mois
"L'examen des sélecteurs va encore durer des mois afin de clarifier pourquoi, quand et combien de temps étaient branchés les sélecteurs et qui a été dans le détail mis sur écoute", précise le média allemand.
Le gouvernement allemand avait promis fin octobre un contrôle renforcé de ses services de renseignement et de la coopération avec la NSA.
afp/tmun
Pays alliés espionnés pour le compte de la NSA
D'autres médias allemands avaient déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de leur équivalent aux Etats-Unis, la NSA, ainsi que pour leur propre compte.
Les services de renseignement extérieurs avaient notamment été accusés d'avoir écouté pour le compte de la NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.