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Un premier scénario pour expliquer le déraillement du TGV en Alsace

Les images du train qui a déraillé samedi en Alsace
Les images du train qui a deraillé samedi en Alsace / L'actu en vidéo / 1 min. / le 15 novembre 2015
La rame d'essai du TGV qui a déraillé samedi en Alsace a percuté un pont avant de quitter la voie et chuter de la ligne ferroviaire, selon un premier scénario de l'accident qui a fait au moins 11 morts et 37 blessés.

Le bilan du déraillement qui s'est produit à Eckwersheim (Bas-Rhin) a été porté dimanche après-midi à 11 morts et 37 blessés, dont 12 en état d'urgence absolue, selon le procureur-adjoint.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la motrice a "percuté" le pont et "le train a ensuite déraillé avant de basculer sur le talus de la ligne ferroviaire", a déclaré le procureur-adjoint du parquet de Strasbourg, Alexandre Chevrier. Un porte-parole de la SNCF a confirmé ce scénario.

Plus de corps sur le site

En début de soirée, plus aucun corps ne se trouvait sur le site, a ajouté Alexandre Chevrier en précisant qu'aucune nouvelle victime n'avait été retrouvée lors des recherches menées dimanche.

Le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pepy, a confirmé dans la journée "la présence d'un certain nombre d'accompagnants dans la rame", dont des enfants (voir encadré), mais le parquet de Strasbourg n'était pas en mesure de préciser leur nombre.

ato/mo

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Vitesse en cause?

Pour une raison inexpliquée, le train est sorti de la voie et a chuté dans l'eau d'un canal. Il circulait à quelque 350 km/h, selon une source proche de l'enquête.

Selon le syndicat Sud Rail, ce TGV effectuait des "essais de survitesse", avant de dérailler. Mais la SNCF "ne confirme pas que la vitesse du train soit la cause de l'accident", a répondu son porte-parole.

L'accident s'est produit dans une zone dépourvue d'habitations, alors que les essais sur la ligne LGV sont en cours afin de permettre de relier Paris à Strasbourg en 1h48 à partir d'avril 2016.

Des enfants à bord

Un porte-parole de la SNCF a affirmé qu'il y avait "quelques enfants" à bord. L'enquête "permettra d'éclairer (...) qui sont ces accompagnants, pourquoi ils étaient à bord, dans quelles circonstances ils avaient été admis à monter dans cette rame", avait-il déclaré plus tôt sur France Info. "Cela n'est pas une pratique que la SNCF reconnaît. On n'est pas dans une phase touristique. Un train de test est un train de test", avait-il reconnu.