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Le G20 déterminé à respecter la limite de 2° de réchauffement climatique

La chancelière allemande Angela Merkel, le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron, réunis près d'Antalya. [BERND VON JUTRCZENKA]
La chancelière allemande Angela Merkel, le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron, réunis près d'Antalya. - [BERND VON JUTRCZENKA]
En évitant les sujets qui fâchent, les dirigeants du G20 réunis en Turquie ont dit lundi leur détermination à respecter l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 2°, 2 semaines avant la COP21.

Selon la déclaration finale des chefs d'Etat et de gouvernement, le G20 souhaite que la grande conférence de l'ONU sur le climat (COP21) accouche d'un "protocole, autre instrument ou accord ayant force juridique".

"Nous reconnaissons que 2015 est une année décisive", écrivent les vingt premières puissances économiques mondiales. Elles plaident pour la conclusion à Paris d'un accord "juste, équilibré, ambitieux, durable et dynamique".

Une distinction entre pays riches et en développement

Un futur accord doit aussi respecter les "responsabilités différenciées et les capacités de chacun", selon le G20. En clair, faire une distinction entre les pays riches, responsables historiques du réchauffement, et les économies en développement.

Le texte cite aussi en toutes lettres "l'objectif de moins de 2 degrés" de réchauffement. Cette mention en apparence consensuelle a fait l'objet de discussions acharnées dans la nuit de dimanche à lundi.

afp/tmun

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Le G20 prudent en matière d'énergies fossiles

Le communiqué est par ailleurs extrêmement prudent sur les subventions aux énergies fossiles, auxquelles le G20 consacre selon les derniers chiffres plus de 450 milliards de dollars par an. Loin de promettre la fin de ces dispositifs, le G20 s'engage à "rationaliser et lever progressivement à moyen terme les subventions inefficaces".

L'ONG Oxfam a déploré un soutien "sans relief" du G20 à un futur accord sur le climat. Le réseau d'ONG Climate Network a lui jugé que la réunion avait "manqué l'occasion de montrer au monde qu'il peut être uni" en matière de lutte contre le réchauffement climatique.