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Facebook réactive son Safety Check après un attentat au Nigeria

L'outil Safety Check, activé après l'attentat de Yola le 17 novembre. [Facebook]
L'outil Safety Check, activé après l'attentat de Yola le 17 novembre. - [Facebook]
Le réseau social américain Facebook a activé son Safety Check au Nigeria mardi soir, à la suite d'un attentat à la bombe, après avoir été critiqué pour un usage sélectif de cet outil.

L'attentat au Nigeria qui a été suivi de cette réactivation a fait 32 morts mardi soir sur un parking pour poids lourds à Yola, dans le nord-est du pays, qui est le théâtre depuis 2009 de l'insurrection du groupe islamiste Boko Haram.

Facebook avait activé après les attentats de Paris (129 morts le week-end dernier) cet outil permettant à ses utilisateurs de signaler qu'ils sont en sécurité, mais pas la veille au Liban après un attentat à la voiture piégée qui avait fait 44 morts.

L'outil sera activé plus souvent à l'avenir

"Beaucoup de gens ont demandé avec raison pourquoi nous avions activé le Safety Check pour Paris mais pas à Beyrouth ou à d'autres endroits", avait reconnu Mark Zuckerberg dans un message publié le week-end dernier sur sa page Facebook, promettant qu'il serait "aussi activé pour davantage de catastrophes humaines à l'avenir".

Plus de cinq millions de personnes se trouvant à Paris ou en région parisienne avaient rassuré leurs proches en cliquant sur ce bouton d'urgence, que le réseau social n'avait jusqu'ici activé que pour des catastrophes naturelles.

L'outil détecte les utilisateurs de Facebook susceptibles d'être dans la zone affectée et leur propose de cliquer sur un bouton pour indiquer s'ils sont "en sécurité". Une notification est ensuite envoyée à tous leurs contacts sur le réseau.

>> Réécouter cette chronique sur les réseaux sociaux, "phare dans la nuit" à Paris :

Le hashtag #PorteOuverte a relayé un énorme mouvement de solidarité à Paris. [DR]DR
Réseaux sociaux et attentats de Paris: un phare dans la nuit / Vertigo / 6 min. / le 16 novembre 2015

>> Lire aussi notre suivi de l'enquête sur les attentats :

afp/tmun

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