L'attentat au Nigeria qui a été suivi de cette réactivation a fait 32 morts mardi soir sur un parking pour poids lourds à Yola, dans le nord-est du pays, qui est le théâtre depuis 2009 de l'insurrection du groupe islamiste Boko Haram.
Facebook avait activé après les attentats de Paris (129 morts le week-end dernier) cet outil permettant à ses utilisateurs de signaler qu'ils sont en sécurité, mais pas la veille au Liban après un attentat à la voiture piégée qui avait fait 44 morts.
L'outil sera activé plus souvent à l'avenir
"Beaucoup de gens ont demandé avec raison pourquoi nous avions activé le Safety Check pour Paris mais pas à Beyrouth ou à d'autres endroits", avait reconnu Mark Zuckerberg dans un message publié le week-end dernier sur sa page Facebook, promettant qu'il serait "aussi activé pour davantage de catastrophes humaines à l'avenir".
Plus de cinq millions de personnes se trouvant à Paris ou en région parisienne avaient rassuré leurs proches en cliquant sur ce bouton d'urgence, que le réseau social n'avait jusqu'ici activé que pour des catastrophes naturelles.
L'outil détecte les utilisateurs de Facebook susceptibles d'être dans la zone affectée et leur propose de cliquer sur un bouton pour indiquer s'ils sont "en sécurité". Une notification est ensuite envoyée à tous leurs contacts sur le réseau.
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afp/tmun