Selon eux, elles favorisent aussi la progression de groupes extrémistes, comme l'organisation Etat islamique. Quatre pilotes de l'US Air Force qui ont commandé à distance cette arme de prédilection de l'armée américaine en Afghanistan, en Irak ou au Yémen ont écrit au président Barack Obama.
Ils lui demandent de réévaluer sa politique en la matière, estimant que la mort de civils pousse les survivants et leurs proches dans les bras des mouvements radicaux.
Vengeance induite
"Vous faites souffrir ces gens et ils veulent se venger", a résumé l'un d'eux, pilote du programme de Predator de l'US Air Force entre 2007 et 2011.
Les anciens pilotes disent que les missiles tirés par leurs drones ont tué de nombreux civils, sans qu'ils en aient eu l'intention, ce qui ne peut d'après eux qu'alimenter les sentiments antioccidentaux.
Les partisans des drones assurent au contraire que les frappes contre l'EI en Syrie et en Irak sont extrêmement précises et permettent d'éviter les risques du combat au sol.
agences/br