La Serbie et la Macédoine ont décidé jeudi de limiter le passage aux personnes fuyant des zones de conflit, soit la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan, ce qui empêche désormais les migrants d'autres nationalités de traverser le poste-frontière d'Idomeni (Gevgelija pour la Macédoine).
Plus de 1'000 migrants de différentes nationalités se trouvaient samedi à ce poste. Certains d'entre eux ont brandi des banderoles réclamant en anglais l'ouverture" de la frontière, mais aussi "Nous sommes désolés pour la France mais nous ne sommes pas dangereux" ou encore "Nous sommes aussi des réfugiés".
Réunion en fin de matinée
Le ministre grec à la Politique migratoire, Ioannis Mouzalas, s'est rendu samedi à Idomeni où une réunion a eu lieu en fin matinée avec les autorités locales pour faire le point sur la situation.
70% des migrants qui arrivent à la frontière gréco-macédonienne sont des Syriens ou des Irakiens. Parfois, des migrants d'autres nationalités détruisent leurs papiers et demandent aux autorités grecques de leur délivrer de nouveaux papiers en leur donnant de faux éléments d'identité, selon des responsables d'ONG sur place.
afp/fme
En Suède, le flux migratoire a chuté d'un tiers
Le nombre de nouveaux migrants arrivés sur le territoire suédois a chuté de 30% depuis le 12 novembre, a-t-on appris samedi auprès de l'Office national des migrations (MV). A cette date, le royaume scandinave avait rétabli les contrôles à ses frontières.
"Le nombre de (nouveaux) demandeurs d'asile a diminué de 1500 par jour à environ 900 après le rétablissement des contrôles aux frontières" le 12 novembre, indique l'office dans un communiqué.
Obama réaffirme la nécessité d'accueillir des réfugiés
Le président américain Barack Obama a réaffirmé samedi la nécessité de venir en aide aux réfugiés, lors d'une visite dans un centre d'accueil d'enfants déplacés en Malaisie. Cela alors que son pays se montre divisé sur l'accueil de réfugiés syriens.
Lors de sa visite à la Fondation pour la dignité des enfants, à Kuala Lumpur, le président américain s'est agenouillé pour parler avec des enfants de sept à neuf ans, la plupart issus de la minorité Rohingya persécutée en Birmanie.
Ces enfants "sont exactement comme nos enfants, ils méritent amour, protection, stabilité et éducation", a déclaré Barack Obama. Plus tard, il a affirmé que les enfants comme cette petite fille "sont le visage pas seulement des réfugiés de Birmanie, c'est le visage des enfants syriens et irakiens".