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Hong Kong vote pour la première fois depuis la "révolution des parapluies"

Des supporters prodémocratie se tiennent devant des supporters d'autres candidats soutenant la "stabilité" à Hong Kong, le 22 novembre 2015.
Des supporters prodémocratie se tiennent devant des supporters d'autres candidats soutenant la "stabilité" à Hong Kong, le 22 novembre 2015.
Les Hongkongais sont appelés aux urnes dimanche pour désigner les membres des comités de district. C'est le premier vote depuis les manifestations de l'automne 2014 pour réclamer un suffrage universel véritable.

Les électeurs doivent choisir 431 représentants qui siégeront dans 18 comités de district, où la majorité est actuellement détenue par des candidats favorables au pouvoir en place. Les analystes estiment que les candidats prodémocratie ne devraient pas augmenter de manière significative leur nombre de sièges. Les résultats sont attendus lundi matin.

Dans certains districts, de jeunes candidats qui ont fait leurs premières armes lors du mouvement prodémocratie affrontent la vieille garde, et sont surnommés les "soldats des parapluies" par la presse locale. Les candidats favorables au gouvernement font valoir quant à eux qu'ils représentent la stabilité.

Seuls 2 ou 3 candidats adoubés par un comité

Pékin a accepté le principe du suffrage universel pour l'élection en 2017 du chef du gouvernement de la région semi-autonome, mais n'aurait autorisé que deux ou trois candidats adoubés par un comité aux ordres à se présenter, ce qui était inacceptable pour les manifestants.

ats/fme

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Sentiment de libertés menacées

En dépit de l'écho international suscité par ce "mouvement des parapluies" qui avait duré 79 jours, la Chine ne leur a pas cédé un pouce de terrain. Les sept millions d'habitants de Hong Kong bénéficient de droits inconnus sur le continent mais le sentiment que ces libertés sont menacées se répand de plus en plus.

Le projet de réforme électorale a été mis en échec en juin par les députés prodémocratie du Parlement hongkongais, si bien que c'est le système actuel qui prévaudra pour l'élection du chef de l'exécutif en 2017: il sera désigné par un collège de grands électeurs loyal à Pékin.