"Le poste de contrôle près de Gevgelija au sud de la Macédoine devient un goulot d'étranglement pour le passage de migrants et de réfugiés. Les risques sécuritaires augmentent", a déclaré le président macédonien Gjorge Ivanov, à l'issue d'un entretien avec le président du Conseil européen Donald Tusk.
Plus de 1000 personnes considérées comme étant des "migrants économiques", principalement des ressortissants iraniens, pakistanais et bangladeshis, sont bloquées depuis quatre jours du côté grec de la frontière avec la Macédoine, après la décision des pays se trouvant en amont sur la route des Balkans de limiter le passage aux seules personnes fuyant les conflits en Syrie, Irak et Afghanistan.
Réfugiés empêchés de passer
Selon Gjorge Ivanov, à Gevgelija, ceux qui ne sont pas autorisés à entrer en Macédoine empêchent actuellement environ 3000 réfugiés - des ressortissants irakiens, syriens et afghans - de poursuivre leur route vers l'Europe de l'Ouest.
afp/vs