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Les compagnies britanniques contraintes d'annuler leurs liaisons avec Charm el-Cheikh

Après le crash d'un avion russe dans le Sinaï fin octobre, revendiqué comme un attentat, plusieurs compagnies ont annulé leurs vols vers Charm el-Cheikh. [RUSSIA'S EMERGENCY MINISTRY / MAXIM GRIGORYEV]
Après le crash d'un avion russe dans le Sinaï fin octobre, revendiqué comme un attentat, plusieurs compagnies ont annulé leurs vols vers Charm el-Cheikh. - [RUSSIA'S EMERGENCY MINISTRY / MAXIM GRIGORYEV]
Suite au crash dans le Sinaï ayant fait 224 morts, le gouvernement a interdit mardi aux compagnies britanniques de voler vers ou de la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh jusqu'au 6 janvier.

Plusieurs compagnies sont concernées par cette interdiction, dont Easyjet qui voit ses liaisons au départ et à destinations de quatre aéroports britanniques interrompues. Les vols de la compagnie entre Milan et Charm El-Cheikh sont également concernés, a indiqué la compagnie.

Selon le site d'Easyjet, il n'y a pas de vol vers la station égyptienne depuis Genève ou Bâle.

Dans un communiqué, la compagnie explique qu'elle va offrir aux passagers le choix entre "un remboursement total, un bon d'achat ou une réservation pour un autre vol sur le réseau d'Easyjet".

Plus de vols vers le Royaume-Uni

Mardi, les conseils aux voyageurs du ministère britannique des Affaires étrangères indiquaient que "les compagnies aériennes britanniques n'opéraient plus de vols depuis Charm el-Cheikh vers le Royaume-Uni".

Moscou avait confirmé mardi dernier que le drame survenu le 31 octobre et qui a coûté la vie aux 224 personnes à bord avait été provoqué par l'explosion d'un engin explosif à bord de l'Airbus. La Russie a aussi suspendu tous ses vols à destination de l'Egypte.

ats/sbad

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Coup dur pour le tourisme égyptien

Le groupe Etat islamique (EI), qui a revendiqué le crash le jour même, a également affirmé avoir introduit une bombe à bord de l'appareil en exploitant une faille dans le système de sécurité de l'aéroport de Charm el-Cheikh.

Le crash porte un coup très dur au tourisme égyptien puisque depuis la révolte populaire qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir en 2011 les stations balnéaires de la mer Rouge, Charm au premier chef, restaient les derniers lieux encore visités par de nombreux touristes occidentaux.