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Le pape est arrivé en Afrique avec un message de paix et de justice sociale

Le pape est arrivé au Kenya avec un message de paix et de justice sociale
Le pape est arrivé au Kenya avec un message de paix et de justice sociale / L'actu en vidéo / 44 sec. / le 25 novembre 2015
Le pape François a atterri mercredi après-midi au Kenya, étape inaugurale de son premier voyage à hauts risques en Afrique, où il a été accueilli par une foule en liesse et des danseurs traditionnels.

Le président Uhuru Kenyatta attendait le souverain pontife à l'aéroport international de Nairobi.

Les rues de la capitale, elles, s'étaient parées d'immenses panneaux lui souhaitant la bienvenue en swahili, "Karibu papa Francis" mais aussi en latin, "Grata Franciscus pontifex".

La corruption pointée du doigt

Le pape s'est ensuite entretenu avec Uhuru Kenyatta au palais présidentiel. L'occasion pour François, dans un premier discours en anglais et en présence de la classe dirigeante kényane, de dénoncer la corruption et l'écart entre riches et pauvres, maux endémiques du pays.

Justice sociale, environnement et dialogue interreligieux devraient être au centre de son étape kényane, un pays dont un tiers de la population est catholique.

Lors de son vol, le pape, apparemment détendu, a espéré que son voyage porte des fruits "tant spirituels que matériels" pour les peuples du Kenya, mais aussi de l'Ouganda et de la Centrafrique, où il doit ensuite se rendre.

agences/kg

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Voyage à haut risque

Alors que la menace d'attaques terroristes plane sur ce déplacement, le pontife argentin, qui n'avait encore jamais mis le pied de sa vie en Afrique, a révélé en souriant: "A vrai dire, j'ai davantage peur des moustiques".

Les autorités kényanes ont déployé quelque 10'000 hommes pour assurer la sécurité à Nairobi et les routes empruntées par le convoi du pape ont été fermées.

Les services de sécurité français ont déconseillé l'ultime étape du voyage prévue dimanche et lundi en Centrafrique. Mais François, au tempérament obstiné, ne changera son programme que si des menaces précises pesaient sur les foules, selon ses conseillers.