Les autorités ont également effectué plus de trente arrestations en lien avec l'attaque, annonce jeudi le ministère de l'Intérieur.
L'attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique, qui s'est déjà attribué la responsabilité de deux autres attaques d'envergure cette année en Tunisie, celle contre un hôtel de Sousse, qui a fait 38 morts fin juin, et celle contre le musée du Bardo, qui a coûté la vie à 21 personnes en mars.
Stratégie antiterroriste réclamée
Les autorités ont annoncé une série de mesures: rétablissement de l'état d'urgence dans tout le pays, couvre-feu nocturne dans le Grand Tunis et fermeture pour 15 jours de la frontière avec la Libye.
Mais les critiques et appels à une stratégie globale contre le terrorisme se sont multipliés. "Notre peuple attend davantage", a lancé l'élu de gauche Ahmed Seddik au Parlement en présence du Premier ministre.
Plusieurs autres députés, dont le parti islamiste Ennahda, ont réclamé la tenue d'un congrès national sur la lutte antiterroriste.
agences/sbad