Le 13 novembre dernier, alors que Paris était attaquée, plus de 7500 Peshmergas soutenus par des frappes aériennes américaines sont parvenus à chasser de la ville de Sinjar près de 300 djihadistes de l'Etat islamique qui avaient pris possession des lieux.
"La victoire de Sinjar est très importante car elle permet de remonter le moral de la population de la région, mais aussi du reste du monde. C’est aussi une victoire stratégique car le territoire de l'Etat islamique est maintenant coupé en deux morceaux", a commenté Reza, un spécialiste du Moyen-Orient.
Mais aujourd'hui, Sinjar est totalement anéantie. En plus, des centaines de mines y ont été disséminées. "Je suis heureux et malheureux", a témoigné à Temps Présent l'un des rares habitants dont la maison n'a pas été détruite.
Les Peshmergas toujours au front
Les Peshmergas tentent maintenant de maintenir la ligne de front qui fait face à la base djihadiste de Mossoul. Techniquement et matériellement, ils bénéficient du soutien de la coalition occidentale. Mais la logistique ne suit pas toujours: dernièrement, l’armée italienne a fournis plus de 500 casques mais ils étaient trop grands pour les combattants.
"Couper les finances et trouver une vraie volonté stratégique pour détruire ce groupe. Ce sont les deux solutions pour en finir avec l'Etat islamique", a conclu Reza.
bri