Au moins cinq migrants ont réussi à passer en Macédoine lors de cet assaut, lancé aux cris de "Open the border" ("ouvrez la frontière") par environ 200 des 800 migrants qui campaient du côté grec de la frontière.
Ils sont bloqués depuis jeudi suite à la décision de la Macédoine de ne plus laisser passer que les migrants venus de zones de conflit, Syriens, Afghans et Irakiens.
Affrontements avec la police
Certains ont été rattrapés par la police macédonienne et refoulés, tandis que d'autres continuaient de tenter de passer en courant, contrés par les policiers dont certains ont fait usage de matraques. La police grecque se gardait pour sa part d'intervenir.
Certains des déboutés bloquent depuis plusieurs jours le trafic ferroviaire entre Athènes et Skopje, tandis qu'une dizaine, se disant Iraniens, se sont cousu la bouche et observent une grève de la faim. Plusieurs centaines d'autres déboutés ont pour leur part commencé à regagner en bus Thessalonique et Athènes.
ats/fisf
Politique controversée aux Pays-Bas
Selon un jugement du Conseil d'Etat rendu à La Haye jeudi, les Pays-Bas ne sont pas obligés de fournir abris et nourriture aux demandeurs d'asile déboutés refusant de coopérer à leur expulsion. Cette décision va dans le sens d'une politique controversée du gouvernement néerlandais. Selon les médias néerlandais, environ 100'000 personnes vivent "illégalement" aux Pays-Bas. Des milliers de demandeurs d'asile déboutés sont laissés à leur propre sort chaque année aux Pays-Bas après avoir refusé de rentrer dans leur pays.