Ce rassemblement intervient à la veille du rassemblement en France de 150 dirigeants pour la conférence de l'ONU sur le climat.
Le long du boulevard Voltaire, les militants, qui étaient "plusieurs milliers" selon les organisateurs, se sont pris par la main.
Nombre d'entre eux ont apporté des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Ils exploitent, ils polluent, ils profitent! L'urgence est sociale et climatique".
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Des chaussures Place de la République
La Coalition climat 21, regroupant 130 organisations, avait dû renoncer à marcher dans les rues de Paris à la suite de l'interdiction de manifester imposée dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre. A la place, elle a appelé à former cette chaîne humaine.
Des chaussons de bambins, des bottes remplies de fleurs, des baskets accompagnées d'un mot pour la planète: plusieurs milliers de chaussures ont recouvert la place de la République à Paris, d'où devait partir la marche.
Heurts entre manifestants anti-COP21 et policiers
Les forces de l'ordre ont eu recours à du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes contre plusieurs centaines de manifestants opposés à la conférence sur le climat, dont certains leur jetaient des projectiles.
Plusieurs dizaines de manifestants encagoulés et vêtus de noir ont lancé des bouteilles en verre contre les policiers, déployés en masse. Des manifestants ont aussi jeté une barrière sur les forces de l'ordre qui ont riposté à coups de gaz lacrymogène puis ont chargé.
Les policiers ont procédé à 341 interpellations, dont 317 se sont soldées par des gardes à vue.
Les manifestants, bravant l'interdiction de tout rassemblement décrétée après les attentats du 13 novembre, ont ensuite reflué vers la Place de la République.
agences/kg
François Hollande dénonce des incidents "scandaleux"
Le président français François a fustigé l'action "scandaleuse" d'"éléments perturbateurs" qui ont provoqué des incidents dimanche place de la République à Paris.
"Nous savions qu'il y avait des éléments perturbateurs qui n'ont rien à voir d'ailleurs avec les défenseurs de l'environnement", a déclaré le chef de l'Etat français à Bruxelles.